Différents groupes taxonomiques (animaux et végétaux des compartiments terrestre et aquatique) ont été choisis pour rendre compte des structures des communautés biologiques et des fonctions écosystémiques qui se mettent en place après les travaux d’aménagements.
La végétation riveraine est adaptée à différents substrats et différents niveaux d’exposition aux perturbations. Elle constitue des habitats et des abris pour de nombreuses espèces animales, qui utilisent les zones riveraines pour l’alimentation ou pour la reproduction.
Les coléoptères, et notamment la famille des Carabidae sont reconnus comme bio-indicateurs de la diversité de la végétation, de l’intégrité des processus hydromorphologiques et des habitats rivulaires.
Les macroinvertébrés benthiques répondent facilement à une combinaison de plusieurs types de perturbations anthropiques agissant à différentes échelles comme la régulation des régimes hydrauliques ou l’intégrité physique locale du lit et des berges du cours d’eau.
Les résultats témoignent d’une véritable plus-value écologique apportée par les techniques d’aménagement issues du génie végétal aussi bien sur les aménagements mixtes (combinant les techniques du génie civil à celles du génie végétal) que pour les aménagements en génie végétal pur.
L’effort de végétalisation relatif aux techniques issues du génie végétal augmente significativement les diversités végétales, taxonomiques et fonctionnelles sur les aménagements mixtes.
Les coléoptères volants bénéficient de l’augmentation de la diversité végétale. On mesure une augmentation significative du nombre de taxons sur les aménagements en génie végétal pur.
Les macroinvertébrés benthiques semblent également tirer parti des efforts de végétalisation avec une tendance à l’augmentation de la richesse taxonomique sur les techniques d’aménagement issue du génie végétal.
Les producteurs primaires que sont les végétaux constituent une zone d’habitats, de refuge, de nutrition, de reproduction et de transition pour de nombreux organismes terrestres. Les organismes aquatiques profitent, pour leur part, des systèmes racinaires qui constituent des caches et habitats pour de nombreuses espèces de macroinvertébrés. Les végétaux sont ainsi primordiaux au développement d’écosystèmes viables et fonctionnels en zone riveraine de piémont et l’effort de végétalisation inhérent aux techniques de génie végétal favorise la restauration fonctionnelle d’une berge aménagée.
Pour aller plus loin
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