Entre 2015 et 2018, un partenariat franco-québécois, soutenu par la CPCFQ (Commission permanente de coopération franco-québécoise), permet aux chercheurs d’Irstea Grenoble et de l’Université Laval de travailler ensemble à l’amélioration des techniques de génie végétal. L’objectif de ce travail est en particulier de favoriser la diversité végétale des berges tout en assurant les fonctions de protection contre l’érosion. Des projets croisés sont nés de ce partenariat. Ainsi, une thèse co-encadrée a vu le jour et des expérimentations sur le bouturage des saules en conditions d’hydromorphie sont en développement dans les deux États.
De nombreuses rencontres ont permis l’échange de connaissances et l’apparition d’un travail commun sur cette thématique. Un exemple concret de ce partenariat est l’ouvrage de démonstration de Saint-Albert au Québec, financé par le Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET) : les deux équipes ont apporté un appui technique et scientifique à la conception de cet ouvrage.
Deux colloques ont également permis de diffuser cette expertise commune vers les gestionnaires et chercheurs des deux pays : l’un en France (30 juin et 1er juillet 2016) et l’autre au Québec (5 octobre 2016). La treizième édition du colloque annuel d’écologie végétale EcoVeg s’est de plus tenue en 2017 au Québec an présence de nombreux chercheurs des deux instituts.
Cette collaboration a également débouché sur la publication d’un article de synthèse sur le génie végétal au Québec, le co-encadrement de la thèse de Maxime Tisserant sur la biodiversité des berges de cours d’eau aménagés, et un travail expérimental sur les capacités de trois saules à être utilisés en génie végétal dans différentes conditions de stress hydrique au Québec. Ces deux derniers travaux scientifiques sont en cours de publication.